Journal de Damidral : Fariboles 1462
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Journal de Damidral : Fariboles 1462
Quelques notes griffonnées à la hâte alors que Mélodie est débarquée à La Teste. Oui, la Guyenne, en mission secrète pour l'Amirauté. On ne peut demander mieux pour une première sortie en mer seuls en amoureux... Elle si pure, si rayonnante, si ciselée; d'embrasser ne serait-ce qu'instant sa peau douce et odorante comme le printemps... mon extase à chaque fois. je m'abandonne à elle, sans perdre ma lucidité.
Elle est si intrigante, réaliste, posée... même de ses hésitations se dégage une force, celle de vivre,. intensément, sans chercher le pourquoi de nuages qui enrubannent les cieux immenses.
J'ai hâte de toucher encore l'horizon de nos amours, enfiévré du vent fougueux de tes cheveux qui balaient mes tourments pour me ramener à l'essentiel, les méandres de tes courbes, les vagues de tes hanches, la sueur de tes lèvres où je savoure les embruns passagers...
Bon, je me ramène... J'écris pour moi, tu ne liras pas... pas ce soir en tout cas. En attente du fer tu te promènes dans les rues du village, et moi j'espère en silence que ton coeur ne basculera pas s'il croise au détour d'une maisonnette un regard mystérieux qui ne demande qu'à s'attiser... Non... Reviens mon amour, Mélodie, ma belle de vie, reviens, qu'on dénoue les cordages et hisse la voile... La mer nous appelle... Danser, prier dans le doux roulis de l'aube naissante...
Damidral- Capitaine
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Date d'inscription : 30/09/2011
Localisation : Mimizan
Re: Journal de Damidral : Fariboles 1462
3 février
Des heures se sont écoulées. Plein d'heures. Longues et s'étirant comme le soleil sur l'horizon. Point de nouvelle de ma Mélodie. Je me demande ce qu'elle fait... Elle a rencontré quelqu'un. Non.
NUAGES NOIRS DU BALAI !!!
Non pas de panique c'est juste une embrouille et Mélo ne me dit rien parce que je ne pourrais rien y changer... M'ennuie. Le pire c'est l'impuissance que je conjugue au silence. Ou bien l'inverse. Je ne sais plus, je vais aller dormir.
Peut-être reviendra-t-elle avant l'aube ? Je t'adore belle de Sélènes. Il manque une partie de moi. Ma joie, mon désir curieux et enjoué sommeillent déjà. Reviens-moi mon amie je t'en prie !
Des heures se sont écoulées. Plein d'heures. Longues et s'étirant comme le soleil sur l'horizon. Point de nouvelle de ma Mélodie. Je me demande ce qu'elle fait... Elle a rencontré quelqu'un. Non.
Non pas de panique c'est juste une embrouille et Mélo ne me dit rien parce que je ne pourrais rien y changer... M'ennuie. Le pire c'est l'impuissance que je conjugue au silence. Ou bien l'inverse. Je ne sais plus, je vais aller dormir.
Peut-être reviendra-t-elle avant l'aube ? Je t'adore belle de Sélènes. Il manque une partie de moi. Ma joie, mon désir curieux et enjoué sommeillent déjà. Reviens-moi mon amie je t'en prie !
Damidral- Capitaine
- Messages : 309
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Localisation : Mimizan
Re: Journal de Damidral : Fariboles 1462
Journal de nuit... entre deux moments à la barre...
Dans la pâle lueur de la chandelle je cherche mon rivage... il est là, tout près... affalé sur l'horizon de ma vie. Si je regarde attentivement je peux distinguer quelques saillies nullement pointues; le temps les a ciselées et ce soir encore elles s'offrent à moi, silencieuses dans leur finesse, douces dans leur inclinaison, chaleureuses dans leur espacement naturel...
Elles m'appellent, moi le rêveur, moi le marcheur devant leur souple beauté. Irai-je à leur rencontre ? Gravir doucement, lentement mais le coeur battant et fier, jusqu'au sommet des trésors ?
Invitantes... Et pourtant je suis là et je regarde, voyeur malhabile qui se délecte sans bruit, tapis dans l'ombre. Je n'ai que quelques pas à faire... Quelques pas de doigts danser avec toi...
Journal de nuit... Je t'aime et te laisse dormir encore ma belle adorée... L'aube ne perce pas encore encore la nef céleste...
Retenir mon coeur enflammé... retourner naviguer...
Dans la pâle lueur de la chandelle je cherche mon rivage... il est là, tout près... affalé sur l'horizon de ma vie. Si je regarde attentivement je peux distinguer quelques saillies nullement pointues; le temps les a ciselées et ce soir encore elles s'offrent à moi, silencieuses dans leur finesse, douces dans leur inclinaison, chaleureuses dans leur espacement naturel...
Elles m'appellent, moi le rêveur, moi le marcheur devant leur souple beauté. Irai-je à leur rencontre ? Gravir doucement, lentement mais le coeur battant et fier, jusqu'au sommet des trésors ?
Invitantes... Et pourtant je suis là et je regarde, voyeur malhabile qui se délecte sans bruit, tapis dans l'ombre. Je n'ai que quelques pas à faire... Quelques pas de doigts danser avec toi...
Journal de nuit... Je t'aime et te laisse dormir encore ma belle adorée... L'aube ne perce pas encore encore la nef céleste...
Retenir mon coeur enflammé... retourner naviguer...
Damidral- Capitaine
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