Vers Alexandrie : visages
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Vers Alexandrie : visages
Une semaine qu'ils s'étaient embarqués pour l'aventure de leur vie peut-être. Non... L'amour les vaut toutes à lui seul.
Enfin...
Sortant un peu plus jour après jour des souvenirs qui l'envahissaient, Damidral sentit le besoin de s'imprégner de nouveau du présent, le sien, actuel, imparable : ils étaient 9, aux horizons divers mais unis par le détachement et la foi dans l'horizon vaste et indéfini.
Adossé au bastingage d'un coin de la proue où les chants ricaneurs des mouettes portuguaises servait de berceuse sous le soleil du zénith, il sortit son carnet de bord pour inscrire son coeur en mémoire. Pour aujourd'hui.
« 30 mai, taquiné par la brise qui adoucit le soleil j'ouvre mon récit de cette aventure. Je me réveille de ma difficile première semaine où je me suis perdu à revivre un passé pas si lointain. Pourtant tout est là dans ce jour : amitiés, mouvement, défi, intérêt, conscience. Et ses yeux m'habitent encore. Il est des blessures qui cicatrisent mais ne guérissent jamais. Tout en apprenant à vivre avec on les emmure pour ne pas les rouvrir. Toujours plus difficile de soigner que de panser une plaie profonde.
J'ai aimé Mélo, elle me l'a rendu, Mélina vit et est extraordinaire. Elle se découvre tout autant qu'elle m'émerveille.
Je n'attends plus rien de la Vie sinon qu'Elle me surprenne. Qu'Elle insuffle en moi la force tranquille qui l'apaisera, la vivacité complice d'où naîtront ses sourires, qu'Elle attise l'étincelle dansant dans son être mais qu'elle étouffe de raisons.
Ni Mélina ni Mélodie. Ni nom ni visage mais son âme m'est toute proche déjà.
L'air est bon, je sens des promesses. Il n'appartient qu'à moi de tendre la main pour y goûter, curieux et confiant.»
Enfin...
Sortant un peu plus jour après jour des souvenirs qui l'envahissaient, Damidral sentit le besoin de s'imprégner de nouveau du présent, le sien, actuel, imparable : ils étaient 9, aux horizons divers mais unis par le détachement et la foi dans l'horizon vaste et indéfini.
Adossé au bastingage d'un coin de la proue où les chants ricaneurs des mouettes portuguaises servait de berceuse sous le soleil du zénith, il sortit son carnet de bord pour inscrire son coeur en mémoire. Pour aujourd'hui.
« 30 mai, taquiné par la brise qui adoucit le soleil j'ouvre mon récit de cette aventure. Je me réveille de ma difficile première semaine où je me suis perdu à revivre un passé pas si lointain. Pourtant tout est là dans ce jour : amitiés, mouvement, défi, intérêt, conscience. Et ses yeux m'habitent encore. Il est des blessures qui cicatrisent mais ne guérissent jamais. Tout en apprenant à vivre avec on les emmure pour ne pas les rouvrir. Toujours plus difficile de soigner que de panser une plaie profonde.
J'ai aimé Mélo, elle me l'a rendu, Mélina vit et est extraordinaire. Elle se découvre tout autant qu'elle m'émerveille.
Je n'attends plus rien de la Vie sinon qu'Elle me surprenne. Qu'Elle insuffle en moi la force tranquille qui l'apaisera, la vivacité complice d'où naîtront ses sourires, qu'Elle attise l'étincelle dansant dans son être mais qu'elle étouffe de raisons.
Ni Mélina ni Mélodie. Ni nom ni visage mais son âme m'est toute proche déjà.
L'air est bon, je sens des promesses. Il n'appartient qu'à moi de tendre la main pour y goûter, curieux et confiant.»
Damidral- Capitaine
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Date d'inscription : 30/09/2011
Localisation : Mimizan
Re: Vers Alexandrie : visages
C'est le coeur en chamade que Damidral s'Installe dans sa cabine et ajoute quelques mots à son journal.
«27 juin, Béziers. Moi qui ne croit plus en rien d'autre que la Vie voilà qu'elle se joue de moi et me met en émoi... Quelle route, quelle vague sinon celle du jour ? Ce jour où je l'ai rencontrée ?
Les mots racontent mais les yeux vivent. J'espère te revoir Eden.»
«27 juin, Béziers. Moi qui ne croit plus en rien d'autre que la Vie voilà qu'elle se joue de moi et me met en émoi... Quelle route, quelle vague sinon celle du jour ? Ce jour où je l'ai rencontrée ?
Les mots racontent mais les yeux vivent. J'espère te revoir Eden.»
Damidral- Capitaine
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Date d'inscription : 30/09/2011
Localisation : Mimizan
Re: Vers Alexandrie : visages
Visages. Confiant me laisser choir dans les yeux de l'océan. M'abreuver de ses courbes fines et changeantes, de ses humeurs contrastées, passionnées. Oublier la peur, m'accorder à l'instant qui s'offre.
Douce brise de l'aurore revient encore déposer ton baiser sur mon coeur, que ma journée s'illumine de te savoir là, où que tu sois quand tu penses à moi.
4 juillet, que la mer à jamais me rappelle qu'à jamais l'Espoir qui construit chaque seconde et que l'éveil du coeur se révèle en silence.
Douce brise de l'aurore revient encore déposer ton baiser sur mon coeur, que ma journée s'illumine de te savoir là, où que tu sois quand tu penses à moi.
4 juillet, que la mer à jamais me rappelle qu'à jamais l'Espoir qui construit chaque seconde et que l'éveil du coeur se révèle en silence.
Damidral- Capitaine
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