1462, la fin

par Damidral Sam 20 Déc - 20:38

Damidral profite de son passage au mess désert pour rédiger quelques notes dans son journal...

« Alexandrie, l'Orient lointain. Hier encore et pourtant voilà 3mois que nous sommes de retour. Je m'ennuie.La Gascogne ne peut plus rien pour moi et je sens Mimizan sans âme collective, hormis tout ce qui peut diminuer les impôts ! Déplorable.

Où sont-ils les jours fiers où nous défendîmes vaillamment nos terres, solidaires et embrasés par la même volonté ? Où sont-ils les jeunes avides de connaissances, prêts à écouter ? Et les mentors disparus, et ceux vivant encore qui semblent s'être résignés...

Gascogne tu me fais pitié.

Me revoilà donc en voyage, apatride et célibataire. Il me reste encore pour m'égayer la sourire chaleureux de Vivi, l'authenticité ronchonne de Zigom. Sans vous mes amis je plierais bagages et mettrais feu à mes propriétés. Aucune nouvelles de Mélodie, la mère-gardienne de Mélina... Vraiment il ne me reste rien sinon la Vie, et l'espoir d'un projet encore trop lointain...»